Le Conservatoire présente sa fin d’année
Le silence se fait au numéro 5 de la rue Aillaud à Pierrevert… Une large représentation d’élèves du Conservatoire de musique de Manosque et Digne en nombre, en qualité et en âges présentait sa fin d’année à La Voûte des Arts.
Certains tout juste âgés de 8 ans pour le plus jeune ou de 18 pour l’aîné, ont enchanté la rue Aillaud. Dans le domaine du piano, deux pianistes qui quelques jours plus tard passaient le DEM, diplôme d’étude musicale, soit pour les non-initiés l’équivalent du bac en étude scolaire, « le DEM permet d’accéder à une carrière musicale professionnelle », explique le maître de l’agenda Jean-Claude Giacalone, président de l’association des parents d’élèves du Conservatoire.
Deux élèves de Blandine Pouré qui précise « au Conservatoire nous les pré-professionnalisons, nous les aidons à entrer en école supérieure ». Elle parle d’Elise Roquebert, jeune fille qui vient de passer les épreuves du bac et qui accèdera en prépa à l’INSA de Lyon a la rentrée « en classe artistes confirmés ». Une jeune fille qui joue du piano depuis onze ans en ayant commencé à six ans et suit des cours depuis quatre ans ! La jeune fille qui pratique le karaté, le tennis et le chant lyrique en plus de son instrument de prédilection reconnaît aimer tout faire, « c’est ma force ! ».
L’autre élève plus âgé de deux ans Ronan Collet est encore plus surprenant. Avec trois années d’instrument, en seconde année de fac de musicologie à Aix-en-Provence, « est allé très vite et a atteint un niveau exceptionnel » selon sa professeure dans la pratique de l’instrument qu’il a découvert de façon autodidacte, « sans partition à l’écoute de morceaux sur YouTube » avant de prendre des cours. Il envisage de rester une année supplémentaire au conservatoire manosquin avant d’intégrer une école supérieure de musique et pourquoi pas à l’étranger ?
Le professeur de violon Olivier Leboucq, depuis 1983 à Manosque présentait quelques élèves d’un « excellent niveau chacun selon son âge » dont les prestations « n’étaient pas inférieures à mes attentes » selon ses mots. Il ajoutait se disant admiratif de « ces élèves qui à notre époque pratiquent un instrument difficile tel que le violon … c’est presque anachronique de s’investir sur cet instrument ».
La demi-journée s’achevant par le chant donné par les élèves de Philippe Franceschi avec « à la pointe de Boby », un moment léger au cours de cette belle journée musicale.
Gérard VENET
Haute Provence Info le 13/07/2024