L’osons Jazz est revenu à la Voûte !

L’ensemble de jazz de Lurs est revenu cette année à la Voûte des arts et a une nouvelle fois fait largement le plein selon la méthode déjà usitée… à savoir trois séries de concerts de quarante-cinq minutes séparées par un entracte rafraichissement et un nouveau public à chaque fois ! De nouveau, le quintet instrumental a ravi son auditoire avec un jazz adapté à la fois au lieu, à la voûte et à son acoustique comme à la chaleur de l’été par un jazz « plus lyrique » affirme Benoît Paillard le joueur d’euphonium, une sorte de tuba, et adaptateurs des morceaux à « la configuration du groupe » !

De nombreux morceaux des années 50 à 60 passant d’un moment « très sentimental » à une séquence de rythmes … et pour clore la première partie un morceau de Michel Petrucciani plus swing ! Le groupe, outre le joueur d’euphonium, un contre-bassiste, Pascal Nocera et un batteur Claude Beziac, venus tous deux spécialement de Salon-de-Provence lors de ces soirées conquis par le groupe, un « multi » saxe Thomas Blouet oscillant entre le baryton et l’alto, et Philippe Balin, Le pianiste qui aura été le « fédérateur de musiciens autour de son club » explique Benoît Paillard. Philippe Balin a créé l’Osons jazz club. Il fallait « oser » monter un lieu comme celui-ci en rase campagne sur les rives du Lauzon (jeu de mots avec l’Osons jazz) en ouvrant cette salle au Moulin d’Aristote quelque part entre la Brillanne et Pierrerue. Le pianiste précise : « notre premier concert a eu lieu en septembre » de l’année d’ouverture en 2016. C’est un projet incroyable qu’il a mis sur pied « faire venir les plus grands noms du jazz du monde dans une zone rurale » en démocratisant le jazz, à un tarif abordable, en accueillant un groupe un fois par mois « une rencontre qui se finie par une jam » fait remarquer Philippe Balin.

Au total, ce sont près de quarante concerts qui sont donnés chaque année à l’Osons jazz club. Dans le projet il s’agissait également d’ouvrir le lieu aux jeunes comme en accueillant l’atelier de jazz du conservatoire Digne et Manosque ou par le partenariat avec l’école de musique de Forcalquier, le tout géré que par des bénévoles insiste le pianiste !

Gérard Venet

Haute Provence Info, 23 Août 2024

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